Confection et installation des chenilles
Identification des marques
PROJET
En 2019, le projet Chenilles-espionnes a été développé par l’équipe du Mouvement 4-H, qui œuvre en loisir scientifique depuis près de 80 ans, en étroite collaboration avec l’équipe du Centre d’étude de la forêt à l’UQAM, particulièrement le Pr Alain Paquette, ainsi que le Pr Pierre Chastenay, de l’Équipe de recherche en éducation scientifique et technologique (EREST) de l’UQAM et le Pr Jean-Philippe Ayotte-Beaudet, du Centre de recherche pour l’enseignement et l’apprentissage (CREAS) de l’Université de Sherbrooke. L’attrait unique du projet s’explique par un partenariat de formation riche et inhabituel impliquant scientifiques, didacticiens des sciences et OBNL spécialisé en éducation scientifique.
Le projet consiste à installer de fausses chenilles en pâte polymère sur des arbres de bord de rue et de les laisser en place deux semaines. Après ce laps de temps, il suffit de récolter les chenilles et d’observer si des animaux prédateurs ont tenté de les attaquer en observant attentivement les marques qu’ils pourraient avoir laissées sur la pâte polymère. Des activités complémentaires sur diverses notions liées au projet (observation, interactions biologiques, résilience, biodiversité, etc.) sont proposées dans ce site web.
Un autre aspect innovant du projet Chenilles-espionnes est qu’il s’inscrit dans un cadre de science citoyenne, c’est-à-dire que les organisations et les citoyens de partout au Québec sont invités à contribuer à la récolte de données, et ce, dès l’été 2021.